Population : 48 d’Adam Sternbergh
Rédigé le 18 avril 2020
Premières phrases de Population 48:
Elle est suffisamment âgée à trente-six ans, pour avoir des flashs d’autres lieux, d’autres vies, mais son fils n’a que huit ans, ce qui signifie qu’il est né ici, à Blind Town. Elle était enceinte de quatre mois le jour de son arrivée, son secret commençait tout juste à se deviner. Si l’officier en charge des admissions l’avait remarqué, il n’a en tout cas rien dit quand, dans le mobile home dédié à ces formalités, il l’a fait asseoir à une table pliante pour lui expliquer les règles de son nouveau lieu de vie. Aucune visite. Aucun contact. Aucun retour.
Pourquoi ce livre
Tout le monde est coupable. Personne ne sait de quoi. Cette phrase, sur la couverture a suffi à me convaincre de lire ce roman. Je ne connaissais ni l’auteur ni le résumé quand j’ai décidé de me lancer dans l’aventure de Population : 48. Et quelle bonne idée j’ai eue.
Bienvenue à Caesura, une ville construite au milieu du désert Texan, entourée d’immenses grilles. Sa particularité ? Elle n’a que 48 habitants, shérif compris. Tous sont coupables de quelque chose, mais personne ne sait de quoi ! Cette ville est une expérience scientifique, tous les habitants ont eu, avec leur accord, leur mémoire effacée. Ils ne savent plus qui ils sont — car à leur arrivée on leur fait choisir un nouveau nom — , et surtout ils ne savent pas ce qu’ils ont fait. Dans cette ville, son voisin peut être un violent tueur récidiviste ou un témoin à protéger. Voilà 8 ans que les habitants de Caesura vivent tranquillement, jusqu’au jour où l’un d’entre eux se suicide, puis quelque temps plus tard un autre se fait tuer par balle ! Le problème c’est qu’il n’y a pas d’arme à Caesura !
Depuis quelques jours, j’ai extrêmement du mal à me concentrer sur mes lectures, cette période un peu spéciale que nous vivons tous y est pour beaucoup. Il me fallait donc une histoire sans longueurs et qui m’emporte loin. Et bien avec « Population : 48 » d’Adam Sternbergh, j’ai été servie !
Ce fut un réel plaisir de découvrir cette ville et ses personnages qui ont tous un petit quelque chose qui retient l’attention. Adam Sternbergh nous propose un huis clos dans un western à la limite de la SF, où l’on ne s’ennuie pas une seconde. L’histoire débute avec un meurtre, dont on connait rapidement le coupable, mais Adam Sternbergh nous balance des intrigues en veux-tu en voilà. Il prend un malin plaisir à nous balader, et on adore ça, jusqu’au dénouement final qui est imprévisible.
Franchement, quel plaisir que cette lecture. L’écriture rythmée de l’auteur est un pur délice. Si vous cherchez un bon bouquin qui vous emporte, n’hésitez pas à découvrir Population : 48.
Dès que possible je vais me procurer Le Fossoyeur, son précédent roman !
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Population : 48 d’Adam Sternbergh est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : thriller
ah le titre me fait tellement penser à un autre roman .. mais l’histoire n’a rien à voir. Il m’a fallu une semaine avant de pouvoir ligne une livre et depuis ça. Ce week-end j’ai avalé deux livres (5 en une semaine), je crois beaucoup à l’évasion mentale à travers les livres
j’espère que tu vas pouvoir enchainer d’autres lectures aussi réjouissantes